Interview BLOOMING DISCORD
au Dr Feelgood Rocket, le 26 Février 2024 avec Anthony (basse) et Karim (chant)

Pouvez-vous svp présenter Blooming Discord en quelques mots ? Comment le groupe est-il né ? Qui fait quoi dans le groupe ?
Karim : le batteur d’origine et Vincent (actuel guitariste du groupe) sont des amis d’enfance et ont rencontré Sam (guitariste soliste) dans une soirée courant 2014 et la magie a alors immédiatement14 opéré ! Un vrai match musical s’est produit, car ils avaient beaucoup d’influences musicales communes à l’époque (Trivium, Avenged Sevenfold etc…). Sur ce, Anthony ici présent qui connaissait Sam depuis sa plus tendre adolescence…
Anthony : …. Oui effectivement Sam m’a parlé de son projet de monter un groupe, et moi j’étais intéressé de monter un groupe avec des potes, même pas spécialement « metal » car ce n’était pas mon univers musical à ce moment-là, mais j’étais super chaud pour jouer dans un groupe avec des potes (rires !).
Karim : et c’est là que de mon côté, venant d’arriver à Marseille, j’ai publier une annonce pour rejoindre un groupe, et c’est là que j’ai été auditionné par le groupe. Sam m’a demandé d’apprendre à chanter le morceau « After Life » de Avenged Sevenfold et lorsque je suis arrivé pour l’audition, ils ne savaient même pas jouer ce morceau (éclats de rires collectifs !). Et du coup c’est parti de là, on a tout appris ensemble, on a tous appris à maitriser nos instruments et à progresser ensemble, à travailler en mode collectif, on attache vraiment beaucoup d’importance à l’esprit collectif au sein du groupe.
Notre lineup est donc le même depuis le début mis à part le batteur qui a changé car le précédent ne pouvait plus suivre notre rythme pour des raisons qui lui sont personnelles. On a remplacé un Sébastien par un autre Sébastien (rires !).
Comment sont répartis les rôles en termes d’écritures ?
Anthony : généralement ça commence un membre du groupe qui apporte une structure, l’ossature d’un nouveau morceau.
Karim : il s’agit souvent d’Anthony, notre bassiste donc, et des deux guitaristes, Sam et Vincent. Ils apportent souvent l’ossature d’un nouveau morceau en termes de composition. Ils arrivent soit en duo, soit individuellement avec une nouveauté. Et ensuite, les cinq membres du groupe participent aux arrangements.
Quelles sont vos principales influences musicales ?
Anthony : la richesse du groupe réside dans le fait que nous avons chacun des influences différentes. Moi personnellement, je faisais de l’Electro auparavant. Karim quant à lui est très influencé par le Grunge.
Karim : début des années 2000, j’ai eu le côté « pop/punk » de Sun41, Blink182, mais aussi toute la vague du rock alternatif de type The Strokes, The Hives, et d’un autre côté j’ai bien accroché à tout ce qui venait de Korn, Limp Bizkit, Marylin Manson, Rammstein. Mais là où je me suis dit : « ok, je veux faire ça dans ma vie », c’est quand j’ai entendu Nirvana à la radio… le single « Smells Like Teen Spirit » a été LA révélation pour moi ! Voilà donc j’ai très fort penchant pour le Grunge, j’adore Soundgarden, Alice In Chains et Pearl Jam sont les bases de mes fondations.
Anthony : Alors que pour moi, tous ces groupes, je les ai découvert tardivement en fait, les Slipknot etc… tout cela est venu bien plus tard chez moi. Je suis également un également un très grand fan de Muse, donc quand j’écris des morceaux, c’est ce genre de musique qui m’influence… Radiohead aussi j’aime beaucoup. Mais aussi Justice, Daft Punk pour le coté Electro.
Karim : et concernant Vincent, il a été très influencé par des groupes comme Parkway Drive, Trivium et Avenged Sevenfold. Quant à Sam, il a les mêmes influences que Vincent avec en plus un côté « vintage », il aime beaucoup Zakk Wylde par exemple, il aime aussi tout ce qui est « Glam » et « Sleaze » !

Revenons maintenant à votre nouvel album «Memories From The Future » ? Comment s’est déroulé son enregistrement ?
Anthony : L’enregistrement s’est déroulé chez Florent Salfati, dans son studio « Homeless Records », Flo qui est donc le chanteur de Landmarks que nous connaissons depuis quelques temps puisqu’ils sont de Marseille comme nous. De mon point de vue, Landmarks est une locomotive du Metal Français actuel. Quand on s’est demandé où nous allions enregistrer l’album, il nous est donc apparu évident de le contacter. Flo travaille encore en enregistrant avec des vraies guitares, des vraies batteries et ça c’était très important pour nous.
Karim : Flo est un mec brillant en tant qu’ingé son et directeur d’enregistrement, bien au-delà des talents qu’il développes au sein de Landmarks, c’est-à-dire autant sur le plan humain (gérer les musiciens pendant les temps forts et les temps faibles) que sur le plan technique (maitrise des techniques d’enregistrement). C’est quelqu’un qui sait ce qu’il fait, qui comprend parfaitement où tu veux en venir, ce qui fait que l’enregistrement a été bouclé en 1 semaine et que nous avons eu très peu à redire sur le mix.

Au niveau des textes, c’est plutôt Karim qui s’y colle ? Quels sont vos thèmes de favoris ?
Karim : c’est moi, oui ! J’avoue que c’est un peu ma « chasse gardée » (rires !). Pour notre nouvel album, du fait des liens que nous avions envie de tisser avec les gens qui nous écouteront, et du fait des périodes un peu compliquées que nous avons tous vécues au tournant des épisodes « covid » notamment, on a fait le choix d’écrire un album intime en fait. Cet album contient donc des thématiques très personnelles. Ça parle donc ne réactions face aux difficultés personnelles que nous avons pu rencontrer, des difficultés relationnelles, sentimentales voire existentielles. Ces thèmes sont assez courants finalement dans l’univers Metal. Et ces thèmes sont également très porteurs de liens avec les fans. C’est donc ce qu’on a voulu faire car c’est important pour nous. Faire de la musique qui plait aux gens et qu’en plus il y a un lien affectif qui se crée aux travers des paroles de nos chansons, alors on aura atteint notre objectif.

Quel accueil reçoit « Memories From The Future » pour le moment ? Quels retours avez-vous aujourd’hui, 2 semaines après sa sortie officielle ?
Anthony : les gens ressentent surtout une grosse évolution par rapport à nos deux premiers EP. Tout le monde sent bien qu’on y a mis toutes nos tripes, que nous avons une complicité très forte au sein du groupe. Certaines personnes sont venues me voir à la fin de la release party de Marseille en nous disant que notre musique leur donne envie de devenir nos potes : c’est le plus beau compliment qu’on puisse nous faire je pense ! Car ça veut dire pour moi qu’on arrive à embarquer des gens dans notre délire, dans notre univers, c’est incroyable !
Karim : oui c’est vrai ! On est souvent venu nous dire qu’on nous avait découvert au moment de cette release party et que les gens voulaient revenir nous voir jouer sur scène très vite ! On a fait sold out en préventes (300 personnes) ce soir-là, ça nous a fait chaud au cœur franchement. Donc on annoncé une date bonus au Jas Rod le 29 mars pour les gens qui n’ont pas pu venir.

Quels sont vos projets à venir pour l’année 2024 ?
Karim : alors on plein de choses prévues ! On va faire au moins deux clips, on a filmé le concert de notre release party en intégralité et en multi caméras, donc on va en faire quelque chose bien sympa. Et en termes de concerts, on a le 23 Mars à l’Akwaba avec Scarlean, le 29 Mars au Jas Rob et puis nos premières dates à l’International, le 03 Avril à Milan et le 04 à Bologne en Italie. Et puis le 31 Mai à La Rochelle pour le plateau New Forces du MetalDays Festival.
Donc on donne rendez vous à tout le monde très bientôt sur scène pour venir faite la fête avec nous 😊
Un grand merci à Roger Wessier et Where The Promo Is pour l’organisation de cette interview !











