AFTER US : Interview !

Interview d’AFTER US au Hard Rock Café, Paris, le 11 Mars 2022

Avec François (Guitares) et JP (Batterie)

Pouvez-vous svp présenter AFTER US en quelques mots ? Comment le groupe est-il né ? Qui fait quoi dans le groupe ?

JP : le groupe est constitué de Céline au chant, elle écrit également les paroles et compose les mélodies de nos chansons. Je cite Céline en premier car pour nous, la mélodie représente 90% d’un titre, c’est donc extrêmement important pour nous. Ensuite, nous avons François qui est à la guitare solo, Guilhem qui est à la basse, Lionel qui est le guitariste rythmique et est arrivé très récemment dans le groupe suite àchangement de lineup intervenu en janvier dernier. Enfin, je suis le batteur du groupe !

François : après avoir commencé à jouer dans un groupe de reprises, Céline a eu envie de créer sa propre musique et de s’associer à des musiciens pour mener à bien son projet. Tout a démarré début 2019, même si j’avais déjà rencontré Céline par le passé dans le cadre d’un tout autre projet, qui n’avait pas été concluant car je ne m’y retrouvais pas totalement. En revanche, j’avais été complètement abasourdi par la voix de Céline. Et Céline aimait la façon dont je jouais de la guitare, donc elle m’a demandé de rester en contact. Dès qu’elle a monté le projet AFTER US, elle m’a donc appelé, j’ai écouté les compos et j’ai trouvé qu’il y avait vraiment du potentiel. Ensuite, nous nous sommes mis à la recherche d’une section rythmique, en décembre 2019. Et là, hormis le premier confinement qui est arrivé très vite par la suite, les étoiles se sont alignées en termes de recrutement de musiciens. JP et Guilhem ont très vite été recruté, puis Lionel a fini par nous rejoindre.

JP : en effet, j’ai répondu à l’annonce publiée par le groupe, François m’a envoyé deux titres, et la voix ainsi que la mélodie m’ont immédiatement frappé. Je me suis demandé « elle arrive d’où ? » (rires !).

François : Céline, c’est une fille qui chante depuis qu’elle est toute petite. Ca fait cliché de dire ça, mais c’est la vérité : elle chantait dans des chorales… le chant, c’est sa vraie passion ! Avec AFTER US, c’est la première fois qu’elle a la possibilité d’exprimer son potentiel créatif, et pas seulement de faire de covers. 

JP : en plus de son talent de dingue, Céline a une personnalité et une gentillesse hors du commun, qui force le respect je dirais même. 

Quelles sont vos principales influences musicales ?

François : mes influences sont très variées, on a d’ailleurs deux playlists sur Spotify dans lesquelles les gens ne comprennent par toujours nos mélanges… car on peut effectivement y trouver Adèle aux côtés de Children Of Bodom, par exemple ! C’est ce qui doit faire aussi la différence entre notre son et ce que l’on peut entendre par ailleurs. Nous sommes de chansonniers en fait. Nous ne sommes pas là pour impressionner la galerie, avec des solos à 280 en triple croche, et nous nous ne sommes pas là non plus pour faire des choses qui sont formatées…genre avec un début en voix claire, puis passage en growl, puis un scream, pour revenir en voix claire, suivi d’un petit bridge… non. 

Il y a bien sûr des groupes dans lesquels nous nous reconnaissons tous, et cela passe par Architects et Alter Bridge par exemple pour ne citer qu’eux. Mais nous avons également des goûts très variés, qui passent par AC/DC, Gojira, Within Temptation, Motorhead, Killing Joke, Tool…En fait, ce que nous aimons, c’est la bonne musique, c’est-à-dire le langage universel de l’être humain !

JP : je suis un enfant du début des années 80, et donc par exemple Toto m’a suivi pendant très longtemps. J’écoute beaucoup de rock progressif, je me suis pris une grosse claque avec Linkin Park. A part le reggae, j’écoute un peut tout. Même le rap y passe ! 

François : ma révélation musicale, LE groupe qui m’a donné envie de joué de la guitare, c’est AC/DC. Ca a changé radicalement ma vie !

Revenons maintenant à votre premier opus « Breaking The Dark » ? Comment s’est déroulé son enregistrement ?

JP : l’enregistrement s’est déroulé à la fin du deuxième confinement, mi-2021. On avait tout travaillé en pré-prod sur nos ordinateurs pendant les confinements, donc tous les titres étaient préparés. Nous avons donc calé les sessions d’enregistrement avec HK et Vamacara. Les arrangements étaient prêts à 90%, et avec Vamacara, on cherchait quelqu’un capable de nous apporter un plus. La basse et la batterie ont été enregistré en juillet 2021, puis nous avons enregistré les guitares dans la foulée, et la voix a été enregistrée en septembre. Le mixage a été fait en octobre, et l’album est ensuite sorti sur toutes les plateformes digitales le 3 décembre. Notre EP est donc sorti accompagné du clip pour la chanson « City Light » le même jour. Notre deuxième clip pour la chanson « Get Out » est quant à lui sorti le 14 février. Et si tu nous poses la question : « y aura-t-il un troisième clip ? », la réponse est oui  (rires !)

Au niveau des textes, c’est plutôt Céline qui s’y colle ? Quels sont ses thèmes de favoris ?

François : Céline met beaucoup d’elle dans ses textes, beaucoup d’émotions. Par exemple, pour la chanson « City Light », les paroles ont été très difficiles à chanter pour elle car les textes correspondent à une période compliquée de sa vie. C’est ce qui est extraordinaire chez elle, c’est qu’elle réussit à faire passer ses émotions dans ses chansons. Et ces émotions ne passent pas que par les notes de musiques, par également par le sens de ses paroles. Elle a écrit ce texte il y a 15 ans !

JP : c’est aussi la raison pour laquelle ce titre est sorti en premier, car il est très important pour Céline. C’est plus qu’une chanson pour elle, cavient de ses tripes ! 

François : en revanche on essaie toujours de rester un esprit positif et constructif. Nous trouvons qu’il existe beaucoup de négativité autour de nous, et nous ne souhaitons pas adhérer à cela. On peut commencer par une intro mélancolique par exemple, mais cela se finira par une note positive de toutes façons. Il n’y a pas de honte à être positif et joyeux dans la vie !

Quel accueil a reçu « Breaking The Dark » pour le moment ? Quels retours avez-vous aujourd’hui, après 2 singles parus ?

JP : c’est au-delà de nos espérances ! Nous n’avons pas de label, pas de grosse machine derrière nous. Donc il a fallu toucher des gens comme toi, pour enfin avoir ce panel de promotion et commencer à tisser notre toile. Par ailleurs, nous avons reçu des éloges de monde entier, jusqu’à entrer sur des playlists péruviennes ! On a reçu des messages de félicitations d’Australie, de Finlande, de Suède, des Etats-Unis et cela nous a beaucoup touché et nous encourage pour la suite bien entendu !

François : les gens sont très surpris que nous soyons français, car on sonne différemment de la scène Metal française qui est globalement plus « brutale » musicalement parlant que ce que nous faisons. Nous sommes très fiers que les gens aiment autour de nous !

Quels sont vos projets pour l’année 2022 et au-delà ?

François : on a beaucoup de nouveaux finalisés, certains sont un peu plus « musclés » ! On prévoit donc de sortir un album complet pour la fin de l’année / début de l’année prochaine. Concernant les concerts, nous allons commencer à chercher. Donc appel aux bonnes âmes : s’il vous reste un slot à prendre dans votre festival, nous sommes preneurs, même à 9 heures du matin, entre la poire et le fromage (rires !). 

JP : nous ne voulons aucunement précipiter les choses, car nous souhaitons avoir une sortie élégante, et pour cela, nous devons prendre notre temps. Car je pense que mieux vaut ne rien publier, que de publier de la merde ! Et si on monte sur scène, ce sera pareil. 

Pour l’album, allez-vous signer avec un label ou vous serez-vous auto-produits ?

JP : on va faire notre petit bonhomme de chemin sur la base de cet album à venir, et puis on verra ce qui se passera ensuite. Ce n’est pas notre priorité du moment de chercher un label, chaque chose en son temps.

Est-ce qu’il a des groupes français en particulier avec lesquels vous auriez envie de tourner ?

François : Bukowski ça serait bien !

JP : Oui, on aime beaucoup les Buko ! Et Romain, leur nouveau batteur, est devenu un pote !

François : Myrath ! J’adore ce groupe, même si mon groupe français préféré reste Gojira !

JP : Trust, ça serait cool aussi !

Merci à Roger de Replica Promotion pour cette interview !

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