Interview du groupe ORKHYS !

Interview d’ORKHYS au Dr Feelgood Rocket, le 22 octobre 2021

Jean-Yves (batterie) & Lancelot (basse)

Pouvez-vous svp présenter ORKHYS en quelques mots ? Comment le groupe est-il né ? Qui fait quoi dans le groupe ?

Jean-Yves : Avant toutes choses, ce groupe est une bande de copains qui font de la musique ensemble. Les musiciens se retrouvent dans un mélange de styles car nous ne voulons pas nous enfermer dans un courant musical précis. Notre amitié est donc le point de départ du groupe, mais aussi son point d’orgue. Nous nous connaissions tous en tant qu’amis. Et il s’avère que nous avons un membre très prolifique en termes de composition en la personne de Brice, ce qui fait que nous avons énormément de matériel à exploiter, sur lequel chacun vient mettre sa patte, sa touche personnelle, son identité. On essaye de se voir aussi en dehors des séances de répétition et des concerts, afin de préserver le lien d’amitié qui nous unit.

Lancelot : alors moi, je suis le bassiste du groupe, et avant d’être le bassiste d’ORKHYS, j’étais un grand copain de Brice en fait. Cela doit faire dix ans que nous sommes amis, ce qui fait beaucoup pour moi, car cela représente un tiers de ma vie ! Et de celle de Brice également car sommes trentenaires tous les deux. Cela fait donc déjà un bon moment que nous jouons ensemble ! Et il vrai que lorsqu’on dit que Brice est très prolifique, je me souviens que lorsque Brice m’a donné un morceau à jouer pour la première fois, il portait le numéro 385  (rires ) ! Et ça, c’était il y a dix ans !

Jean-Yves : quant à moi, mon instrument, c’est la batterie. J’en fais depuis trente-huit ans maintenant, et donc j’embête mes voisins depuis un bon bout de temps (rires) ! Et je continue de travailler mon instrument tous les jours, assidûment, la technique, mon tempo, car il n’y a que comme cela qu’on avance. ORKHYS est vraiment le groupe qui m’a permis d’explorer la fusion de nombreux styles très différents. Cela m’a même permis sur certains titres de faire des développements à partir de rythmes afro-cubains par exemple. Et c’est vrai que transposés dans un contexte différent, le résultat est épatant ! Je suis entré dans le groupe officiellement en Mars 2019, mais j’avais été contacté quelques mois plus tôt par Laurène, notre chanteuse, fin 2018. Et très vite dans la foulée, j’ai commencé à enregistrer des morceaux avec le groupe, dès le mois de Mai 2019.

Lancelot : j’ai également participé à l’enregistrement des chansons. Côté composition, j’ai plus une approche en réaction. On me propose des choses, et moi je réagis par rapport à ça. Nous avons donc enregistré un premier EP, puis l’album « A Way ».

Quelles sont vos principales influences musicales ?

Jean-Yves : je viens plutôt du monde thrash/death, je pense donc que j’apporte un petit peu de ce monde là dans ORKHYS. Les blast beats et les passages de doubles grosse caisse que tu peux entendre sur l’album viennent donc directement de mes influences. Et j’ai également un background jazz/rock voire blues. Je suis en grand fan de Max Roach par exemple. C’est un monstre de la batterie ! Côté death metal, je suis également très fan du groupe Death.

Lancelot : de mon côté, j’ai appris à jouer de la basse avec YouTube ! En termes de références artistiques, je considère Steve Harris comme un putain de Dieu ! Je ne joue pas de la basse comme lui, pas du tout, mais je suis admiratif devant son talent. En tant que bassiste, j’apprécie particulièrement la musique funk. Parmi les groupes que j’adore, il y a Vulpeck, avec Joe Dart à la basse. Là encore, ce monsieur est assez ahurissant sur le plan technique !

Revenons maintenant à votre nouvel album « A way » ? Comment s’est déroulé son enregistrement ?

Jean-Yves : pour la batterie, les sessions d’enregistrement se sont déroulées dans plusieurs studios. Cela s’est fait en fonction de la disponibilité de chacun, et cela s’est échelonné entre Mai 2019 et Mars 2020.

Lancelot : j’ai directement enregistré mes parties de basse chez notre ingé son qui a mixé l’album. Le mixage définitif de notre nouvel album s’est terminé dans le courant du mois de Mai 2021. Il y a une plusieurs versions de chant sur différents morceaux, donc je suis intervenu à plusieurs reprises sur des chansons qui comprenaient déjà les lignes de chant.

Jean-Yves : on avait déjà des morceaux finalisés en termes de mixage dès le mois d’avril, ce qui nous a permis de tourner un clip vidéo notamment et de le sortir dans le courant du mois de Juin 2021.

Au niveau des textes, c’est plutôt Laurène qui s’y colle. Quels sont vos thèmes de favoris ?

Lancelot : on lui donne des thèmes parfois, et elle est libre de les suivre ou pas : c’est elle qui décide au final. Ce qu’on aime faire dans ORKHYS, c’est raconter des histoires. On aime donc aborder des légendes, des histoires qui peuvent bien s’illustrer sur le plan cinématographique par exemple. La notion de Liberté revient assez souvent dans nos thèmes favoris.  

Jean-Yves : c’est vrai que l’une des composantes fondamentales d’ORKHYS repose sur la Liberté. C’est-à-dire de ne pas se cloisonner dans un style musical défini. Le fait de pouvoir choisir en toutes circonstances est très important pour nous.

Quel accueil reçoit « A way » pour le moment ? Quels retours avez-vous aujourd’hui, 2 semaines après sa sortie officielle, de la part de la Presse et du Public ?

Jean-Yves : pour l’instant, l’accueil est plutôt bon, voire très positif ! Les gens ont commencé à réaliser que ce disque là ne fait que confirmer ce que nous avions réalisé avec notre premier EP. On a transformé l’essai en quelques sortes, et la machine est dorénavant lancée ! Nous avons trouvé notre voie, qui repose sur notre sentiment de Liberté, celle que nous avons d’insérer les styles que nous voulons dans notre musique, sans aucune contrainte et sans se fixer de limites ou de barrières.

Quels sont vos projets au-delà de l’année 2021 ? Vu le côté très prolifique de Brice, un nouvel album peut être ?

Jean-Yves : la matière existe déjà pour un prochain album en effet. Brice a composé tellement de morceaux ! Il nous reste juste à ajouter les lignes de chant et on est bons (rires !). On a déjà une bonne grosse quinzaine de morceaux qui sont prêts.

Avez-vous signé avec un label ou vous êtes-vous auto-produits ?

Jean-Yves : nous avons créé une structure loi 1901 qui nous permet de nous produire. Nous avons un contrat avec M&O pour la distribution numérique. Pour ce qui est de la distribution physique, nous nous en occupons nous-mêmes avec notre propre structure.

Est-ce qu’il a des groupes en particulier avec lesquels vous auriez envie de tourner par exemple ?

Jean-Yves : nous avons déjà des contacts avec certains groupes de l’ouest de la France avec lesquels nous souhaiterions partager la scène. Vu les reprogrammations qui sont en train de se faire, des concerts planifiés en 2020 qui sont reprogrammés sur 2021 et surtout 2022, le contexte actuel est particulièrement difficile, c’est même extrêmement compliqué, on peut le dire. En tous cas, clairement, la scène est notre principal objectif : c’est pour ça qu’on joue ! Faire des albums studios, c’est bien, mais c’est sur scène qu’on peut vraiment voir si la mayonnaise prend ! Et c’est avant tout un tel plaisir de partager notre musique avec les gens : la scène, c’est là que ça vit !

Interview d’EXHORTED !

Interview d’EXHORTED au Black Dog, à Paris, le 15 octobre 2021

Avec Lionel Marquez (basse)

Peux tu présenter EXHORTED en quelques mots ? D’où venez-vous ? Comment le groupe est-il né ? Qui fait quoi dans le groupe ?

Je suis Lionel et je suis bassiste d’Exhorted. Je fais également les chœurs. Yves est au chant, Edoardo à la batterie et est arrivé dans le groupe il y a un an. Depuis un mois et demi, nous sommes en train de recruter un guitariste et nous faisons des auditions pour sélectionner la bonne personne qui nous rejoindra. En principe d’ici la fin de la fin de l’année, le lineup du groupe sera fixé. Nous venons de Besançon, en Franche-Comté, le groupe y est né le plus simplement du monde car avec Yves, notre chanteur, nous nous connaissons depuis plus de vingt ans. On s’était connu dans nos groupes respectifs de l’époque car nous avions donné quelques concerts ensemble. Le feeling passait super bien entre nous, et on avait toujours dit que nous jouerions un jour ensemble. Donc voilà, cela s’est donc fait le plus naturellement du monde. Nous sommes un peu perdus de vue entre temps, puis fin 2018 nous avons assisté ensemble à un même concert, et c’est arrivé au bon moment pour moi car j’étais en plein questionnement sur mon avenir. Nous avons donc décidé de nous lancer dans cette nouvelle aventure ensemble, en décidant de faire les choses à fonds, et cela a abouti à la naisse de l’album « Old Bastards Never Die ». Nous avons donc commencé les compos dès le début de l’année de l’année 2019. J’ai composé la musique des neufs morceaux de l’album. J’ai écrit toute la musique, basse et guitare, et programmé les parties de batterie également. Puis nous avons fait les arrangements avec Yves ensuite. Le chant a été posé ensuite par Yves, et nous avons sollicité Kevin Paradis de Benighted pour enregistrer la batterie, comme batteur de session. Nous lui avons envoyé les démos des neufs titres pour lui demander s’il avait envie d’enregistrer la batterie, tout en lui donnant carte blanche pour jouer ce qu’il avait envie de jouer. Du coup, nous l’avons laissé construire ses parties de batteries à partir de nos démos, ce qu’il a fait avec beaucoup de talent !

Quelles sont vos principales influences musicales ?

Nous sommes très fans de Kataklysm. On a voulu faire un album très « groovy », comme j’ai écrit les parties de guitare, lorsque j’ai attaqué l’écritures des parties de basse, j’ai voulu ajouter des ingrédients supplémentaires qui apporteraient autre chose. Je me suis donc efforcé de ne pas suivre simplement les riffs de guitare, afin d’apporter une autre ambiance en arrière-plan avec la batterie pour que l’auditeur puisse vraiment ressentir le groove. Donc j’ai écrit plusieurs lignes de basse qui n’ont rien à voir avec les parties de guitare. Avec la basse, j’ai voulu donner de l’ampleur aux morceaux, y apporter une autre ambiance finalement. Cela s’entend assez bien sur le morceau intitulé « God Is Mine » par exemple.

En termes d’influences pour revenir à ta question, nous écoutons un panel assez large de groupes, cela peut passer par le Hard Rock, le Heavy, tout allant jusqu’à Decapitated, Vader, Scepticflesh que j’aime personnellement beaucoup, Rotting Christ également. Je suis particulièrement fan de Scepticflesh car j’aime le contraste que l’on peut trouver dans leur musique. Idem pour Meshuggah dont je suis très fan également.

Je compose beaucoup en pensant à ce que va ressentir l’auditeur, en me disant par exemple qu’à partir d’un certain moment, il va peut-être commencer à s’ennuyer si je n’apporte pas une nouvelle ambiance au morceau que je suis en train d’écrire. J’essaye toujours de m’imaginer dans la fosse en train de regarder un de nos concerts afin d’essayer de m’imaginer ce que ressentirait les auditeurs en écoutant nos chansons. Par exemple, en jouant, si je ne secoue pas la tête à minima, je me dis que ça ne va pas le faire (rires) !  

Comment s’est passé l’enregistrement de « Old Bastards Never Die » ?

On a commencé à enregistrer au début du premier confinement, pour la batterie, parce que Benighted avait dû annuler sa tournée pour les soirées Warm Up du Hellfest auxquelles le groupe devait prendre part. Kevin Paradis était donc disponible et avait du temps à nous accorder pour enregistrer ses parties. Ensuite nous avons trouvé le guitariste qui va bien pour enregistrer la guitare, le chant et la basse en studio, à Besançon. Nous avons enregistré dans le studio de Guillaume Aldebert,qui a eu la gentillesse de nous prêter son studio, en grand fan de metal qu’il est ! Il nous a confié à ses musiciens, un guitariste et un claviériste super pros qui nous ont beaucoup aidé dans l’enregistrement de l’album. C’est également Guillaume qui a enregistré la partie acoustique du morceau « Open Your Eyes ». On lui a dit : « fais toi plaisir ! ». Et l’a fait. Quand il a appris que nous créions Exhorted, il était à fonds derrière nous !

Quel regard portez-vous aujourd’hui sur « Old Bastards Never Die», maintenant que le temps s’est bien écoulé depuis sa réalisation ? Changeriez-vous quelque chose si c’était à refaire ?

Personnellement je suis hyper satisfait. Je ne changerais absolument rien si c’était à refaire. Et je procéderais également de la même façon, complètement identique à ce que nous avons fait. Je suis très fier de travail accompli par tous les acteurs qui ont pris part à ce projet. Même si nous nous sommes parfois trouvés face à des difficultés, des imprévus de dernière minute, nous sommes à chaque fois allés de l’avant en restant positifs et en trouvant des solutions. On se dit toujours qu’il y a pire à côté, lorsque tu regardes un peu autour de toi. Alors nous sommes plutôt positifs et optimistes face à une difficulté à surmonter.

Quel accueil reçoit « Old Bastards Never Die » pour le moment ? Quels retours avez vous aujourd’hui, 2 semaines après sa sortie officielle, de la part de la Presse et du Public ?

C’est plutôt pas mal pour l’instant, les retours des critiques sont plutôt bons. On est vraiment satisfaits. Au démarrage, on a toujours un gros doute voire un peu d’anxiété face aux réactions à venir, mais là, je dois dire qu’on est rassurés sur tous les plans. On recommence à zéro quelque part. Donc on doit trouver notre public, car personne ne nous connait avec Exhorted. C’est bien sûr la raison pour laquelle nous avons décidé de faire cette journée promo avec Roger (Replica Promotion). On a également fait une « release party » à domicile, chez nous donc, à Besançon. Et l’accueil a été plutôt bon, c’était blindé ! Nous étions attendus car les gens du coin qui nous connaissent voulaient voir ce que nous avions dans le ventre comme on dit, donc on avait du monde avec nous ce jour-là.

Quels sont vos projets au-delà de l’année 2021 ? Y avez-vous déjà réfléchi ? Un ou plusieurs clip vidéo sont-ils prévus, par exemple ?

Oui, nous ferons un nouveau clip prochainement, en début d’année prochaine lorsque nous aurons trouvé notre guitariste, afin de présenter quelque chose tous ensemble, dans une salle, en live par exemple. On n’est pas encore complétement fixés sur l’idée car notre premier clip n’est sorti qu’il y a un moins à peine. Donc on va voir avec les retours qu’on aura sur celui-ci (pour le titre « Help Me »), et puis on avisera.  

Pour l’instant, nous sommes donc focus sur la promo de l’album, et sur les auditions. Ensuite, nous rechercherons des concerts et festivals, mais uniquement lorsque nous serons tous prêts. Nous avons hâte de faire de la scène en tous cas ! Le groupe a clairement été créé pour cela.        

Comment voyez-vous le futur du Groupe sur le long terme ? 

J’ai déjà des idées de morceaux écrits, de bonnes grosses esquisses pour un prochain album par exemple. J’ai déjà quatre ou cinq titres sur lesquels les bases sont bien posées.

Est-ce qu’il a des groupes en particulier avec lesquels vous auriez envie de tourner par exemple ?

Kataklysm et Decapitated ! Ces deux groupes sont vraiment deux groupes avec lesquels j’aimerais beaucoup tourner si l’opportunité nous était donnée.

Un grand merci à Roger de Replica Promotion pour l’organisation cette interview.

Interview du groupe 6:33 !

Interview de 6:33 au Hard Rock Café de Paris, le 08 octobre 2021

De gauche à droite : Cédric Guillo (batterie). Florent Charlet (chant) et Emmanuel Rousseau (production & arrangements).

Pouvez-vous svp présenter 6 :33 en quelques mots ?

Florent : 6:33 c’est un groupe de potes qui n’a pas envie de se mettre de limites, musicalement parlant. On part d’une base metal prog, et on développe sur des styles qui n’ont rien à voir avec le metal prog, c’est-à-dire qu’on va aller taper dans du jazz, dans la funk, dans du boogie-woogie… dans tout ce qui fait notre culture musicale, ce qui nous a construit en tant que personnes, en tant que fan de musique depuis que nous sommes gamins. Il y a autant de Devin Townsend, que de Queen, de Toto voire de Michael Jackson dans ce que nous faisons. C’est donc un groupe qui est à l’image de ce qu’on aime écouter depuis qu’on est gamins, voilà.

Qui fait quoi dans le groupe en termes d’écriture ?

Florent : c’est Nicko Pascal qui compose toute la musique, pratiquement tout puisque nous avons avec nous Emmanuel Rousseau qui ne fait plus partie du line up sur scène mais qui fait toujours partie de la famille 6:33. Emmanuel contribue au travail de composition, et aussi d’arrangement et de programmation de batterie. Il a par exemple composé l’intro du morceau « Prime Focus » qui figure sur notre nouvel album. Quant à moi, je suis auteur de textes, mais je n’écris pas les lignes de chant qui sont écrites par Nicko également. 

Quelle a été la genèse de « Feary Tales For Strange Lullabies – The Dome », votre quatrième et dernier album qui vient de sortir ?

Emmanuel : la conception de l’album a démarré il y a un bon bout de temps ! Sa composition a commencé en 2016, et les premiers enregistrements se sont faits début 2017. C’est donc un enregistrement qui s’est étalé sur quatre ans, avec des périodes d’inactivité bien évidemment. Car Nicko avait suffisamment de démos de côté pour qu’ait de la matière à travailler et commencer à enregistrer, et lorsque nous avons commencé à enregistrer, tout l’album n’était pas écrit. Cela s’est donc fait au fur et à mesure, avec des périodes d’activité plus ou moins intenses, avec parfois de longues pauses car la vie à fait que nous avons eu des mariages et des naissances au sein de la famille 6:33 ! Le premier confinement a été pour nous une période assez bénéfique pour finaliser nos enregistrements 

Comment s’est passé son enregistrement ?

Emmanuel : l’enregistrement s’est principalement déroulé à deux endroits, chez moi et chez Nicko. Une grande majorité des prises se sont finalement faites chez Nicko d’ailleurs. Et après, tout ce qui est mixage et production de l’album s’est fait chez moi. Le reamping des guitares s’est fait au studio Henosis à Bois d’Arcy (78). Il s’agit du studio du chanteur et compositeur d’Orakle, Frédéric Gervais, qui est vraiment un excellent producteur et qui bosse remarquablement bien. Une fois que le mix était terminé, nous lui avons également confié le mastering. Il a donc bouclé le bébé.

Florent : pour ma part, j’ai quasiment tout enregistré chez Nicko, à part les trois premiers morceaux qui ont été enregistré chez Emmanuel.« Release the he-shes », « rabbit in the hat » et « wacky worms ». 

En écoutant le nouvel album, j’ai l’impression d’assister à un craquage de slip permanent ! Il y a pour moi un côté « no limit » jubilatoire. En outre, je trouve qu’il y a beaucoup de références qui me parlent sur cet album. Par exemple en écoutant Prime Focus la toute première fois, j’ai eu l’impression de débarquer dans un film de Tim Burton ! La pochette m’a également immédiatement fait penser au film « Blade Runner ». Quant à la musique, j’y entend plusieurs influences qui lorgnent aussi bien du côté de Queen que de Faith No More. Etes-vous d’accord avec tout ça ?

Florent : toutes ces influences font effectivement partie de nous. Lorsque nous développons le concept, comme pour l’album « Deadly Scenes », on se pose la question suivante : « de quoi voulons nous parler ? ». C’est alors que j’arrive avec une idée qui va inspirer Nicko pour écrire des morceaux, et c’est en écrivant qu’on va prendre la mesure du rôle de nos influences. Ce n’est pas du tout notre objectif que d’aller chercher à ressembler à tel ou tel groupe, nos influences rejaillissent dans notre écriture, tout simplement. On digère toutes nos influences et la pop culture qui a finalement construit ce que nous sommes aujourd’hui. 

Emmanuel : je pense qu’on peut quand même dire que sur cet album, il y a un plaisir un peu nostalgique d’aller à la rencontre de nos premières influences, celles qui nous ont fait aimer la musique. 

Florent : tu vois, lorsque tu évoques la pochette du nouvel album et que tu cites « Blade Runner », moi j’ai plus pensé aux premiers « Batman » de Tim Burton, « Sin city » ou « Ghost in the shell ». Chacun va donc pouvoir y trouver ses propres références, ce que trouve d’ailleurs intéressant in fine. On avait envie d’être dans quelque chose de très 80’s / 90’s, car c’est la période qui nous correspond et qui nous a construit en tant que personnes que nous sommes.

6:33 a subi plusieurs remaniements de line up depuis sa création, et surtout ces dernières années voire mois. Est-ce qu’on peut dire qu’il est désormais stabilisé, ou des changements sont-ils encore à venir ? Par exemple, Je trouve que le chant de Benedicte est toujours extrêmement bien placé sur votre nouvel album et apporte beaucoup de couleurs aux chansons du nouvel album. Est-elle un membre permanent de 6:33 ?

Florent : Bénédicte était plutôt externe au groupe, qui venait prêter sa voie et puis, elle s’est tellement impliquée et était tellement présente qu’elle fait désormais partie du groupe. C’est pour cela qu’elle est avec nous sur toutes nos photos promo. En outre, nous lui avons proposé il y 2 semaines de faire des dates avec nous, et donc de venir avec nous sur scène pour de bonnes occasions. Voilà, c’est tout frais, elle avait envie de le faire de son côté sans oser nous proposer, et nous, on avait envie de l’avoir avec nous, sans oser lui proposer non plus. Et donc, on lui a demandé : « voudrais tu faire des concerts avec nous ». Ce à quoi elle nous a répondu : « mais j’en rêve en fait ! ». Bénédicte fait donc partie de la famille, et elle apporte énormément à cet album. 

Emmanuel : Je pense que Damien, le claviériste de 6:33, a fait une très bonne analyse de la situation de 6 :33 en présentant davantage le groupe comme un collectif. J’aime beaucoup cette idée car elle nous correspond bien finalement. 

Quels sont vos projets au-delà de l’année 2021 ? Y avez-vous déjà réfléchi ? Comment voyez-vous le futur du Groupe ?

Florent : La phase suivante est bien sûr de défendre l’album sur scène. Donc on aimerait faire plein de concerts ! Mais pour l’instant, c’est assez compliqué du fait des reports qui ne finissent pas d’être reportés… Donc jusqu’en septembre 2022, la situation est très tendue, en France en tous cas. 

Il existe néanmoins des possibilités, comme au Barde Atomique (Ecquevilly – 78), qui est un peu notre « QG » car c’est là que nous faisons nos résidences, que nos répétons. Donc il est certain que nous allons donner un concert ou deux là-bas. Il y a le concert avec Psykup au Forum de Vauréal (95) bien sûr. 

Et puis on aimerait aussi aller jouer à l’étranger. Notre label est italien et nous distribue dans le monde entier, donc on espère bien pouvoir s’exporter !

Et dans un ou deux ans, nous ne remettrons à composer. On a même quelques petites choses déjà bien avancées car au début, nous voulions faire un double album. Nous avons des morceaux dans nos tiroirs !

Comment positionnez-vous 6:33 u sein de la scène musicalefrançaise ? Est-ce qu’il a des groupes français avec lesquels vous auriez particulièrement envie de tourner par exemple ?

Cédric : Psykup ! On va jouer avec eux très bientôt. Je pense qu’avec Trepalium, le mariage sera parfait également. Shaka Ponk aussi, ça pourrait bien coller de jouer avec eux. Et avec Igorrr, ça fonctionnerait super je pense.

Florent : je discute un petit peu avec Diablo Swing Orchestra en ce moment… on verra bien si le groupe vient en France et qu’on réussit à les aider un peu, ça pourrait être sympa. Et puis, à partir du moment où un artiste sera enthousiasmé de jouer avec nous, on sera toujours très heureux de le faire !

MetalDays – The Weekend of Solace : lineup complet et billet 1 jour !

Les choses se précisent pour l’édition spéciale 2021 « MetalDays – The Weekend of Solace ! ».

Voici donc un récapitulatif des informations à connaître pour participer à ce week end extra large qui se déroulera à Tolmin, en Solvénie, du 29 Juillet au 1er aout 2021.

Prix des billets

79 € pour le weekend du 29 juillet au 1er août (camping et parking inclus).

34 € pour le billet 1 jour (camping et parking inclus).

 

Lineup complet 

Moonspell, Igorrr, Decapitated, SkyEye, Noctiferia, Metalsteel, Srd, Brutal Sphincter, Manntra, Morost, Inmate et Mist.

Où peut-on se procurer des billets pour le Weekend of Solace ?

Ici: https://shop.metaldays.net/…/34981-tickets-metaldays…

Quand ouvrira la billetterie des pass 1 jours ?

Le 19 juillet à midi.

Sera-t-il possible de camper ? 

Oui, le prix du camping est inclus dans le prix du billet.

Un parking sera-t-il accessible pendant le festival ? 

Oui, et il est même inclus dans le prix.

Est-il possible d’arriver plus tôt sur le site du festival ?

Non

A quelle heure ouvriront les portes du festival ? 

Le 29.07. 2021 à 08:00.

Quel jour faudra-t-il quitter le festival ?

Le 01.08.2021 à 12: 00.

Quels jours se dérouleront les concerts ?

Du 29 au 31-07.2021.

Y a-t-il une limite maximale du nombre de festivaliers ? 

Oui, la limite est de 3000 festivaliers pour les pass Weekend Of Solace et 1000 pour les pass 1 jour.

Quels seront les moyens de paiement sur place ? 

En cash seulement. Attention donc à bien prévoir votre cash suffisamment à l’avance, quand bien même la ville de Tolmin dispose de plusieurs distributeurs automatiques de billets.

Y-aura-t-il des douches chaudes dans le camping ? 

Non. Uniquement de l’eau froide sera disponible dans les douches.

Y-aura-t-il des toilettes ?

Oui, est en nombre suffisant.

Y-aura-t-il des bars ainsi qu’une offre de restauration ? 

Yes. 

Quelles sont les conditions pour entrer en Slovénie ?

Toutes les informations sont disponibles ici : | de passage à la frontière GOV.SI

Il s’agit des informations disponibles à ce jour. Tenez-vous informés des évolutions et des éventuels changements à venir. Consultez donc le plus régulièrement possible cette page web.

Les organisateurs du festival ne sont bien évidemment pas responsables des informations et de leurs changements éventuels sur cette page web.

Quelles sont les conditions pour accéder au festival ? 

“RVT” proof: Recovered, Vaccinated, Tested (negative).

Il faudra fournir soit une preuve de guérison, soit de vaccination, soit un test négatif. 

Les tests doivent avoir été effectués moins de 48h avant l’évènement.

Tous les justificatifs doivent être fournis sur un formulaire écrit. Les SMS ne seront pas acceptés.

Notez bien que ces conditions sont valables aujourd’hui et sont susceptibles d’évoluer. Nous vous tiendrons informé des éventuelles évolutions à venir.

Pourra-t-on se faire tester sur le site du festival ?

Oui. Des tests antigéniques rapides seront disponibles à proximité du festival, près de l’entrée principale.

Les personnes qui ne disposeraient pas soit d’un certificat de guérison ou de vaccination et qui voudront participer à l’intégralité du festival devront se faire tester deux fois car les tests ne sont valables que durant 48h. 

Combien coutera le test ?

19€

 

Airport Transfer:

Besoin d’une navette depuis l’aéroport ? Contactez Markun Shuttle : https://www.markun-shuttle.com/en/2021/06/23/metaldays-shuttle-2021/.

 

Les enfants doivent ils produire un test négatif ou une preuve de vaccination ? 

Non. Les visiteurs de moins de 18 ans n’en ont pas besoin. 

 

Est-ce que les enfants doivent acheter un billet ?

Les enfants peuvent entrer gratuitement dans le festival jusqu’à 12 ans.

 

Sera-t-il obligatoire de porter un masque ?

Pas d’obligation de port du masque ni de distanciation sociale depuis le 17.06.2021. Les promoteurs ne sont pas responsables d’éventuels changements à venir.

 

Que se passera-t-il si une personne est testée positive ?

Elle devra s’isoler en attendant de recevoir une confirmation de son test positif par NIJZ (National Institute for the public health), il lui sera ensuite demander de rejoindre son domicile.

Et pour finir, voici le plan du festival !

Interview de Dead Tree Seeds : Thrash Metal made in France!

Alex (â gauche) et Sidi (à droite) en interview au Black Dog (Paris), le 24 juin 2021.

Pouvez-vous svp présenter Dead Tree Seeds en quelques mots ? D’où venez-vous ? combien d’albums à votre actif ? Qui fait quoi dans le groupe ?

Alors moi c’est Sidi, bassiste de Dead Tree Seeds, et moi c’est Alex, le batteur.

Alex : Dead Tree Seeds est un groupe de Thrash qui a été formé fin 2009/début 2010, sa musique est un mélange de Slayer, Testament, Exodus, Megadeth, Metallica, donc très influencé par le Thrash Metal américain des années 80. Un album est sorti en 2013 « Seeds Of Thrash », suivi de « Push The Buton » sorti en 2020.

Sidi : concernant les autres membres, Aurélien est guitariste soliste, François qui est aussi guitariste, et Vortex qui est le chanteur.

Alex : je suis le seul « survivant » et membre fondateur présent depuis l’origine du groupe donc ! Les aléas de la vie ont fait que certains membres ont souhaité arrêter la musique par exemple, d’autres sont allés vivre à l’étranger… les opportunités professionnelles ont également fait que des musiciens n’avaient plus suffisamment de temps à accorder au groupe. En termes de rôles au sein du groupe, personnellement en tant que batteur, je n’écris pas de musique. C’est Aurélien principalement qui travaille sur l’écriture. François, qui est arrivé dans le groupe l’année dernière, amène aussi des compositions. C’est un travail plutôt collectif : chacun compose de son côté et envoie ensuite ses idées aux autres membres.

Sidi : oui c’est ça, tout le monde écoute les idées des uns et des autres, travaille de son côté, puis on se voit deux fois par mois en répétition pour concrétiser un peu tout cela.

Alex : de mon côté, j’ai également fait un peu d’arrangements.

Quelle a été la genèse de « Push The Buton » ? Comment s’est passé son enregistrement ?

Alex : ça va faire quasiment 5 ans qu’il est prêt cet album. Il était donc déjà là bien avant la Covid ! Il a été enregistré en 2017.  Le chant a été ajouté a posteriori, avec l’arrivée de Vortex en 2018. 

Il est donc ensuite sorti en juillet 2020 en version digitale et octobre 2020 (version physique). Quel accueil a-t-il reçu au moment de sa sortie (public et presse)

Sidi : l’album a reçu un excellent accueil, nous avons eu beaucoup de retours très positifs. On a même été surpris par cet accueil ! Nous avons également eu de nombreuses bonnes chroniques qui nous ont bien fait plaisir !

Alex : oui nous avons eu beaucoup de retours provenant de l’étranger dans un premier temps. Des gens des USA, du Brésil, d’Allemagne, d’Australie nous écrivaient pour nous dire qu’ils aimaient l’album. Notre label « Music Records » travaille beaucoup avec l’étranger, ce qui a aidé en ce sens. Ils ont fait un bon boulot sur ce plan. Donc on s’est dit que c’était super tout ça, mais que nous n’étions pas connus en France ! D’où l’organisation de cette journée promo avec Roger (Replica Promotion). De fait, nous avons depuis quelques bonnes chroniques qui commencent à arriver, ce qui nous fait très plaisir !

Sidi : on ne s’imaginait pas avoir d’aussi bons retours ; c’est vraiment super !

Quel regard portez-vous aujourd’hui sur « Push The Button », maintenant que le temps s’est bien écoulé depuis sa réalisation ? Changeriez-vous quelque chose si c’était à refaire ?

Sidi : dès le début, nous avons eu quelques approches techniques qu’on aurait préféré changer, mais il s’agit vraiment de détails.

Alex : je dirais même bosser différemment, enregistrer l’album différemment. On a fait les choses un peu à l’envers, on a tâtonné…c’était un peu nouveau pour nous d’enregistrer de manière plus « professionnelle ». Personnellement, je n’ai pas de regrets sur ce qu’on a fait. L’accueil est bon, donc tout va bien pour moi !

Sidi : l’album nous représente vraiment, c’est le son que nous voulions obtenir, c’est-à-dire fidèle à ce que nous sommes en live finalement. C’était très important de retranscrire notre son live sur l’album, et nous y sommes parvenus. La scène nous manque tellement que nous attendons la reprise des concerts avec impatience !

Alex : on a la chance d’avoir un métier à côté de Dead Tree Seeds qui nous permet de ne pas être dépendant du groupe financièrement parlant, ce qui rendrait les choses encore plus compliquées qu’elles ne le sont aujourd’hui si tel était le cas. 

Quels sont vos projets au-delà de l’année 2021 ? Y avez-vous déjà réfléchi ? Comment voyez-vous le futur du Groupe ?

Alex : oui nous travaillons sur un troisième album qui sera encore plus abouti et plus mature.

Sidi : entre temps, nous sortirons un EP en février 2022, le 11 février 2022 même ! La date est déjà calée avec le label, toujours « Music Records », et on va continuer avec Replica Promotion également. 

Alex : il est en cours de mixage, et contiendra 4 titres. On a repris 3 morceaux du premier album, car notre label souhaitait ressortir notre premier album. Donc on a remasterisé et retravaillé le son qui n’était pas top à l’époque à laquelle nous l’avions enregistré. Il s’agit de 3 morceaux que nous jouons régulièrement en live et qui fonctionnent bien sur scène. On voulait également capter l’interprétation des musiciens actuels, sans changer pour autant la structure des morceaux ni les riffs. En plus de ces 3 titres, il y aura donc un titre inédit qui s’intitule « 1696 » et qui ne figurera que sur cet EP. Il ne figurera donc pas sur notre troisième album.

 

Comment positionnez-vous Dead Tree Seeds au sein de la scène metal française ? Est-ce qu’il a des groupes avec lesquels vous auriez envie de tourner par exemple ?

Sidi : alors du côté des groupes français, nous avons fait quelques dates avec No Return.

Alex : oui nous sommes potes avec No Return, depuis très longtemps !

Sidi : Deficiency aussi, ça serait sympa de tourner avec eux. 

Alex : Ah oui, c’est bien ce qu’ils font !

Sidi : si on regarde également du côté international, tourner avec Warbringer serait vraiment très sympa ! Evile, Havok aussi !

Alex : côté international, ouvrir pour Testament serait vraiment top ! En tant que batteur, Gene Hoglan est un dieu vivant pour moi ! Havok également, car j’adore leur style musical et j’adore également le jeu de leur batteur, car je le trouve innovant sur la scène Thrash. Il réussit à combiner merveilleusement mélodie et puissance, tout en y mettant de la simplicité mélangée avec de la complexité. 

Au niveau français, j’aime bien Verbal Razors qui est un groupe très sympa. 

 

Dead Tree Seeds a subi plusieurs remaniements de line up depuis sa création. Est-ce qu’on peut dire qu’il est désormais stabilisé, ou des changements sont-ils encore à venir ?

Alex : on a battu le record (rires !). Je crois qu’on peut difficilement faire mieux !

Sidi : on vient de passer la pandémie tous ensemble, et ça a été un bon test pour le lineup actuel du groupe. Cela nous a permis de structurer le groupe et d’aller tous dans le même sens.

Alex : oui, nous sommes bien en phase également sur la partie relative au management du groupe. Sur la façon de faire évoluer et de faire grandir le groupe, nous sommes tous d’accord. 

Sidi : chacun a bien réussi à trouver sa place dans le groupe, il y a donc un bon et juste équilibre des choses. 

 

Comment avez-vous vécu l’année et demie qui vient de s’écouler ?

Alex : nous nous sommes surtout appliqués à travailler correctement, sur la partie relative à la gestion et au management du groupe que l’on peut donc appeler « partie extra-musicale ». Déjà, signer sur un label. Ensuite, comment réaliser la promotion ? 

Sidi : oui la pandémie nous a permis de nous poser et réfléchir aux bonnes questions. 

Alex : nous sommes partis d’une page blanche et nous avons décidé ensemble où aller et comment y aller. 

Sidi : on s’est beaucoup renseigné, on a beaucoup écouté les conseils de nos proches. 

Alex : et nous avons composé en parallèle notre troisième album qui est quasiment prêt. 

Sidi : on espère maintenant pouvoir défendre sur scène « Push The Button », donc on croise les doigts pour 2022 ! On verra après la sortie de notre EP, et des concerts que nous pourrons faire en 2022, pour décider de la date de sortie de notre troisième album, mais ça sera très certainement en 2023.

Alex : nous ne sommes pas fixés sur la date de sortie du troisième album, ça dépendra beaucoup du label avec lequel nous travaillerons à ce moment-là. 

Sidi : les concerts nous ont énormément manqué, partager nos chansons avec les fans, échanger avec les gens avant et après les concerts, ça nous a terriblement manqué.

Alex : le Thrash, c’est une musique de scène, donc on attend plus que ça maintenant !!!

 

Merci beaucoup à Alex et Sidi pour leur gentillesse et leur disponibilité !

Un grand merci à Roger de Replica Promotion pour l’organisation de cette interview.

Crédit photos : Marius.

MetalDays : the weekend of Solace !

C’est une excellente nouvelle qui vient de tomber pour tous les fans du MetalDays : une édition spéciale intitulée « MetalDays – The Weekend of Solace ! » aura lieu cet été !

Les organisateurs se sont prêtés au jeu des « questions/réponses » sont la forme d’un FAQ afin de répondre à toutes vos questions !

Voici donc un récapitulatif des informations à connaître pour participer à ce week end extra large qui se déroulera à Tolmin, en Solvénie, du 29 Juillet au 1er aout 2021.

Prix du billet 

79 € (camping et parking inclus dans le prix). 

Lineup 

Ont été annoncés à ce jour : Moonspell, Igorrr, Decapitated, SkyEye, Noctiferia, Metalsteel, Srd and Brutal Sphincter.

Y aura-t-il des groupes supplémentaires ?

4 groupes supplémentaires seront annoncés après l’ouverture de la billetterie. 

Quand ouvrira la billeterie ?

Dès que le festival aura collecté 2000 réservations pour participer à l’évènement.

Ou peut-on effectuer une réservation pour participer au festival ? 

Ici: https://shop.metaldays.net/produkte/34627-tickets-metaldays-tba-am-29-07-2021

Jusqu’à quelle date peut-on réserver sa participation au festival ? 

Jusqu’au 01.07.2021

Peut-on être certain que le “MetalDays – The Weekend of Solace” se produira ?

Oui, si le festival collecte 2000 réservations. 

A ce jour, le festival a reçu 1800 réservations, les organisateurs sont donc confiants pour obtenir 2000 réservations.

Sera-t-il possible de camper ? 

Oui, le prix du camping est inclus dans le prix du billet.

Un parking sera-t-il accessible pendant le festival ? 

Oui, et il est même inclus dans le prix.

Est-il possible d’arriver plus tôt sur le site du festival ?

Non

Quand ouvriront les portes de la billetterie sur place ? 

Le 29.07. 2021 à 08:00.

Quel jour faudra-t-il quitter le festival ?

Le 01.08.2021 à 12: 00.

Quels jours se dérouleront les concerts ?

Du 29 au 31-07.2021.

Y a t-il une limite maximale du nombre de festivaliers ? 

Oui, la limite est de 5000 festivaliers.

Quels seront les moyens de paiement sur place ? 

En cash seulement. Attention donc à bien prévoir votre cash suffisamment à l’avance, quand bien même la ville de Tolmin dispose de plusieurs distributeurs automatiques de billets.

Y-aura-t-il des douches chaudes dans le camping ? 

Non. Uniquement de l’eau froide sera disponible dans les douches.

Y-aura-t-il des toilettes ?

Oui, est en nombre suffisant.

Y-aura-t-il des bars ainsi qu’une offre de restauration ? 

Yes. 

Quelles sont les conditions pour entrer en Slovénie ? 

Toutes les informations sont disponibles ici : https://www.gov.si/en/topics/coronavirus-disease-covid-19/border-crossing/?fbclid=IwAR3i95BXUmC_Nw3jxCfdMrXUBUUp12ypTFWmCKRVFa5fouF1B0FBiuV_gZM

Il s’agit des informations disponibles à ce jour. Tenez-vous informés des évolutions et des éventuels changements à venir. Consultez donc le plus régulièrement possible cette page web. 

Les organisateurs du festival ne sont bien évidemment pas responsables des informations et de leurs changements éventuels sur cette page web.

Quelles sont les conditions pour accéder au festival ? 

“RVT” proof: Recovered, Vaccinated, Tested (negative).

Il faudra fournir soit une preuve de guérison, soit de vaccination, soit un test négatif. 

Les tests doivent avoir été effectués moins de 48h avant l’évènement.

Tous les justificatifs doivent être fournis sur un formulaire écrit. Les SMS ne seront pas acceptés.

Notez bien que ces conditions sont valables aujourd’hui et sont susceptibles d’évoluer. Nous vous tiendrons informé des éventuelles évolutions à venir.

Pourra-t-on se faire tester sur le site du festival ?

Oui. Des tests antigéniques rapides seront disponibles à proximité du festival, près de l’entrée principale.

Les personnes qui ne disposeraient pas soit d’un certificat de guérison ou de vaccination et qui voudront participer à l’intégralité du festival devront se faire tester deux fois car les tests ne sont valables que durant 48h. 

Combien coutera le test ?

19€

Airport Transfer: 

Besoin d’une navette depuis l’aéroport ? Contactez Markun Shuttle : https://www.markun-shuttle.com/en/2021/06/23/metaldays-shuttle-2021/.

Les enfants doivent ils produire un test négatif ou une prévue de vaccination ? 

Non. Les visiteurs de moins de 18 ans n’en ont pas besoin. 

Est-ce que les enfants doivent acheter un billet ?

Les enfants peuvent entrer gratuitement dans le festival jusqu’à 12 ans.

Sera-t-il obligatoire de porter un masque ?

Pas d’obligation de port du masque ni de distanciation sociale depuis le 17.06.2021.

Le Festival Alcatraz dévoile son affiche 2021 !

Sans masque et sans distanciation sociale, le Festival Alcatraz aura lieu du 13 au 15 août 2021, à Courtrai en Belgique, à une trentaine de km de Lille.

La promesse d’une affiche de qualité a bien été tenue avec une première annonce des plus alléchantes !

En termes d’obligation sanitaire, le Festival laissera le choix de produire l’un des trois éléments suivants :

– un test PCR de moins de 72h

– un test antigénique rapide (il y aura de quoi faire sur place)

– une preuve de vaccination, la dernière injection devra avoir été réalisée au moins 2 semaines avant le Festival (4 semaines pour le vaccin Johnson & Johnson).

Tous les détails sont disponibles ici :

https://www.alcatraz.be/en/info/covid-19

Les billets sont en vente ici : https://www.alcatraz.be/fr/billets

Festival 666 – édition 2021 : la billetterie est ouverte !

Le Festival 666 est fier de dévoiler son affiche finale de l’édition 2021 qui se déroulera sur 3 jours du 20 au 22 août à Cercoux (17).

Si vous souhaitez participer au festival et profiter de ce lineup de qualité, la billetterie est ouverte et n’attend plus que votre click ici ➡️  www.festival666.com/billetterie

Attention : seulement 1000 pass 3 jours sont en vente, au prix de 66,6 euros ! Alors ne tardez pas (trop) !

ALCATRAZ Festival : l’édition 2021 aura bien lieu !

Après avoir annulé son édition 2020, l’équipe du festival ALCATRAZ, situé en Belgique, à quelques encablures de la frontière française, a décidé de remettre les couverts cet été, avec une affiche remaniée certes (exit de nombreux groupes américains qui ont décidé d’annuler leur venue en Europe), mais qui ne comptera pas moins de 70 groupes répartis sur 3 jours !

Le Festival Alcatraz 2021 aura donc bien lieu les 13, 14 et 15 août, sans distanciation sociale et sans masques, mais avec application d’un protocole sanitaire qui reste encore à préciser : vaccination et tests PCR étant les deux pierres angulaires évidentes pour participer à un évènement d’une telle ampleur en Europe.

Davantage d’informations seront révélées très prochainement sur les détails de l’affiche que l’équipe organisatrice promet d’être à la hauteur, ainsi que sur le protocole sanitaire permettant l’accès au festival. Affaire à suivre de très près !

Les pass 3 jours 2021 sont déjà en vente et peuvent s’acheter ici : Billets | Alcatraz Hard Rock & Metal Festival 2021

Event Facebook: Alcatraz Hard Rock & Metal Festival 2021 | Facebook

MetalDays : lancement d’un fonds de solidarité

Le Festival MetalDays a besoin de votre soutien !

https://gofund.me/960daeed

En raison de la pandémie qui s’est déclarée en Mars 2020, l’équipe du MetalDays festival est contrainte d’annuler son édition 2021, pour la seconde année consécutive.

Cela met le festival dans une position d’incertitude face à l’avenir.

A l’inverse de quelques autres Gouvernements Européen qui ont pris des décisions afin de protéger leur industrie évènementielle et réduire les risques pris par les organisateurs avec la mise en place de fonds garantis, le Gouvernement Slovène n’a absolument rien fait pour aider l’industrie en souffrance depuis la déclaration de pandémie.

Avec une telle non-action, l’avenir du festival MetalDays ne présage rien de bon, et nous ne savons pas comment nous en sortir à l’heure actuelle avec une année supplémentaire sans tenir le festival. C’est la raison pour laquelle nous appelons à votre générosité et à votre soutien, plus que jamais.

Nous avons donc besoin de votre soutien financier pour maintenir nos opérations en vie, pour conserver notre équipe d’employés, pour payer nos frais fixes mensuels et pour continuer de travailler à la préparation des futures éditions du MetalDays en termes de planning, de booking d’artistes et de travail de préproduction.

Comment pouvez-vous aider le MetalDays

Qu’allons nous faire des fonds collectés ?

Tout d’abord, ces fonds iront en priorité vers les employés et leurs familles afin de leur permettre de survivre une année supplémentaire sans tenue du festival.

Ces fonds nous aideront également à faire perdurer nos projets comme GreenMetal(Days), New Metal Festival, Headbanger’s Holiday festival, Bluesland festival et peut être même que nous pourrions ramener à la vie le feu Winter Days of Metal.

Tous ces projets sont directement financés par ce que nous faisons avec le MetalDays, et il y a un projet nous tient particulièrement à cœur cette année et dont nous sommes très fiers, c’est le New Metal Festival, la nouvelle plateforme dédiée à la nouvelle génération de groupes de Metal prometteurs.

Nous essayerons également d’utiliser ces fonds pour vous proposer du nouveau merch MetalDays, en communiquant via nos réseaux sociaux, et faisons tout ce que nous pouvons afin de maintenir le MetalDays en vie.

Nous vous remercions par avance pour vos contributions à cette cause qui est extrêmement importante pour nous, l’équipe MetalDays.

Nous avons plus que jamais hâte de vous retrouver, et en attendant, nous vous souhaitons le meilleur et sommes infiniment reconnaissant de l’aide que vous voudrez bien nous apporter.


L’équipe MetalDays.