SLAY AT HOME FEST!

SLAY AT HOME Fest est un événement virtuel mensuel et mondial organisé par le média américain Metal Injection (https://metalinjection.net) en soutien aux artistes pendant la crise sanitaire.

Il s’agit d’un festival en streaming 100% gratuit qui diffuse des performances live de groupes Metal via un lien YouTube disponible ici : https://www.youtube.com/watch?v=rLRpTYWbSgM

La prochaine édition de ce festival aura lieu Vendredi 23 avril à 21h et comprendra notamment une prestation live du groupe français SCARLEAN à ne pas manquer !

Figurent à l’affiche de l’édition du mois d’Avril :

SCARLEAN

Ghost Iris

Vintersea

Nevalra

Moonshade

Take Over And Destroy

Black Therapy

Fellahin Fall

Stonecutters

Thwart

Sarin

The Drowned God

Dead By Wednesday

The Sundial

Avec la participation des membres de :

Darkest Hour

Vital Remains

Deeds Of Flesh

Misery Index

Andy Gillion

Scale The Summit

Atheist

Scour

Et bien d’autres !

Événement Facebook : https://fb.me/e/1nV5YayeN

La voix de Scarlean posée sur Disturbed!

Alors que SCARLEAN s’active actuellement derrière les fourneaux, nous mijotant plein de bons petits plats dont lui seul détient les secrets, son insatiable chanteur Alex pose sa voix sur un titre culte de DISTURBED !

Un titre indémodable, et parfaitement dans l’air du temps, n’est ce pas ?

Photo : mrcanaphotography

Grand sondage MetalDays !

Le MetalDays Festival organise un sondage pour connaître l’intérêt des festivaliers de participer à une édition spéciale avec une jauge réduite en Croatie !

Pour aider le Festival à avancer sur ce projet, n’hésitez pas à répondre massivement au sondage dans le lien ci-dessous !

https://www.facebook.com/groups/792939387703972/permalink/1463368607327710/

HACKATON : LES ACTEURS EUROPEENS DU SPECTACLE VIVANT SE MOBILISENT POUR LA REPRISE DES EVENEMENTS.

Présentation du projet :

« Depuis 2018, le projet européen de coopération SAFE, coordonné par le PRODISS avec 8 autres partenaires européens, a pour but d’améliorer la sécurité, au sens large, des événements accueillant du public. Dans le cadre de ce projet, un hackathon est organisé les 21, 22 et 29 janvier 2021 afin de trouver des solutions innovantes pour améliorer la gestion du COVID-19 dans les événements «live».

Ce hackathon, organisé en visioconférence, rassemblera des experts reconnus du secteur du spectacle vivant et de la gestion de la sécurité ainsi que de nombreux contributeurs ayant une expertise complémentaire : technologie, gestion des données, ville intelligente, sociologie… 

Parmi les experts attendus :

– Daniel Fletcher, directeur de l’innovation de Primavera Sound, qui a notamment participé activement au tout premier concert-test européen, réalisé à Barcelone en décembre 2021.

– Paul Williams, responsable de la sécurité pour AEG Europe à l’O2 de Londres, le lieu de musique et de divertissement le plus populaire au monde.

– Pascal Viot, responsable du département Santé, sûreté et sécurité du Paléo Festival de Nyon (Suisse). Il est également directeur de l’Institut suisse pour la sécurité urbaine et événementielle (iSSUE).

– Morten Therkildsen, responsable de la sécurité, de la santé et de la sûreté du Roskilde Festival (Danemark). 

Les participants partageront leurs bonnes pratiques respectives, à l’échelle européenne, et élaborerons ensemble, via un processus collaboratif, des concepts et des prototypes applicables pour répondre aux contraintes sans précédent auxquelles est confronté le secteur du spectacle vivant. Les participants seront divisés en quatre groupes, traitant chacun d’une problématique spécifique :

– Groupe 1 : le traçage des données, pour garantir la conformité du traitement des données des participants et son acceptation. 

– Groupe 2 : le parcours du public, pour imaginer et concevoir la mise en œuvre des mesures de protection COVID dans le parcours du participant tout en limitant les points de friction.

– Groupe 3 : la gestion des flux et des distances, pour réfléchir aux bons outils pour faciliter la gestion de la foule et répondre aux exigences en termes de distanciation physique. 

– Groupe 4 : l’acceptation sociale, pour aborder l’acceptabilité sociale des mesures de protection contre le Covid-19 et tenter de trouver un équilibre entre contrôle et liberté.

3 sessions de 3 heures chacune sont prévues :

– Jeudi 21 janvier : identification des points de friction et conception de solutions 

– Vendredi 22 janvier : définition d’une feuille de route pour la mise en œuvre des solutions 

– Vendredi 29 janvier : présentation des résultats par chaque groupe ».

Compte rendu du 22 janvier 2021

La restitution de la session du 22 janvier à laquelle j’ai eu le plaisir d’assister avait donc pour principal objectif la définition d’une feuille de route pour la mise en œuvre des solutions. Bien entendu, s’agissant de groupes de travail qui ont réunis une quarantaine de participants, les solutions envisagées l’ont été afin de permettre un redémarrage rapide du secteur du spectacle vivant en Europe dans un contexte de crise sanitaire. Ces solutions ne constituent en aucun cas des décisions, mais représentent à ce stade des pistes de réflexion qu’il conviendra ensuite de soumettre à l’approbation des autorités locales de chaque pays.

– Groupe 1 : le traçage des données, pour garantir la conformité du traitement des données des participants et son acceptation.

Parmi les pistes en cours d’exploration, le groupe de travail a d’ores et déjà identifié un prérequis indispensable : être capable de communiquer individuellement avec tous les participants à un évènement live, avant et après la tenue de l’évènement. Ce qui signifie que pour pouvoir identifier chaque participant à évènement live, un certain nombre de données personnelles devraient pouvoir être collectées en amont afin de garantir l’accès de chacun dans des conditions de sécurité optimales. Ces informations personnelles seraient donc à « connecter » au ticket (ou bracelet pour les festivals) qui donnerait accès à l’évènement.

Le processus de collecte et de traitement des données personnelles devrait alors être complètement transparent et accepté par tous les clients, et pourrait aller jusqu’à contenir le résultat de test COVID, ainsi que le statut vaccinal des clients.  

S’est également posée la question de la réduction des files d’attente (afin de limiter les risques de transmission du virus) devant les portes d’entrées d’un évènement, ce qui nécessiterait d’augmenter le nombre de points d’entrée lorsque cela est possible (grandes salles de spectacle et festivals par exemple). Des ressources humaines supplémentaires nécessiteraient d’être affectées aux contrôles de ces multiples points d’entrée. Un renforcement de la digitalisation des contrôles d’accès permettrait également de limiter l’attente.

Des tests rapides à l’entrée pourraient également compléter ce dispositif, voire des tests sur site pour les festivals s’étalant sur plusieurs jours.

La sortie des évènements de taille significative devra également être régulée et organisée.

Le contact devrait également être garantis avec les clients quelques jours après la fin de l’événement, afin de 1) vérifier toute information relative à la suspicion de contamination et 2) informer les clients de toute diffusion potentielle du virus.

– Groupe 2 : le parcours du public, pour imaginer et concevoir la mise en œuvre des mesures de protection COVID dans le parcours du participant tout en limitant les points de friction.

Ce groupe de travail s’est concentré sur les évènements de « longue » durée (c’est-à-dire supérieure à 1 jour) de type festivals. A ce stade, de nombreuses questions ont été soulevées et demeurent à ce stade sans réponses : comment éviter le recours au port du masque dans ce type d’évènement qui ; on le sait très bien, s’avèrerait difficile (pour ne pas dire impossible dans le cas des festivals de grande ampleur à connotation ‘Metal’ par exemple) ? comment limiter les coûts de potentiels test COVID à réaliser sur site pour les organisateurs ? comment gérer les festivaliers qui demeureraient en attente du résultat de leur test ? comment garantir une fluidité d’entrée et intuitive sur site ? comment collaborer avec les autorités locales afin d’obtenir des centres de test à proximité des festivals ? et comment gérer l’acheminement des festivaliers depuis le festival vers ces centres de test (et inversement). 

Toutes ces questions seront adressées en début de semaine prochaine par les participants du groupe de travail afin de revenir vendredi 29 janvier avec des alternatives à proposer.

– Groupe 3 : la gestion des flux et des distances, pour réfléchir aux bons outils pour faciliter la gestion de la foule et répondre aux exigences en termes de distanciation physique.

Les discussions de cet atelier se sont articulées autour du périmètre de responsabilité des évènements, à savoir où commencerait et où s’arrêterait la responsabilité des organisateurs de festivals par exemple, en attachant une attention toute particulière « au dernier kilomètre » avant l’arrivée. La communication serait un point clé et majeur permettant la bonne compréhension des instructions envers les participants aux évènements de masse. Le recours à des Services Publics (transports par exemple) ou à des sociétés spécialisées en matière de sécurité en gestion d’évènement « grand public » pourraient permettre un encadrement du flux de festivaliers se dirigeant vers l’entrée d’un festival, tandis que des équipes « internes » au festival prendraient le relais dans l’enceinte du festival afin de garantir un minimum de distanciation physique (staff, bénévoles, équipes de Santé et Soins). Le groupe de travail doit encore étudier les différentes solutions et outils de gestion de foule (« charte » du festivalier ?), comme les protocoles, les logiciels, les méthodes et techniques permettant de garantir la tenue d’évènement de masse dans de bonnes conditions de sécurité.

– Groupe 4 : l’acceptation sociale, pour aborder l’acceptabilité sociale des mesures de protection contre le Covid-19 et tenter de trouver un équilibre entre contrôle et liberté.

Bien connaitre les attentes des clients est plus que jamais crucial en la matière. Des sondages et des questionnaires fréquents et réguliers, permettant de connaître l’évolutions des attentes pourraient être une solution envisagée. S’agissant de réduire les risques (et non pas de les éliminer), il conviendrait de savoir précisément ce que chaque client serait prêt à accepter. Il s’agirait également d’obtenir une cohésion de groupe sur les mesures acceptées, et communiquer efficacement à cet effet via le recours à des « ambassadeurs » par exemple. Obtenir l’adhésion du plus grand nombre en faisant participer les clients et en tenant compte des propositions, plutôt qu’en favorisant la critique qui n’est pas toujours constructive. Il serait également important de bien communiquer et le plus largement possible sur les expérimentations à venir en matière de déroulement d’évènements « live » et donner un large feedback en la matière.

La principale difficulté de cet atelier réside dans la multiplicité des cultures propres à chaque pays : ce qui pourrait sembler acceptable par les clients d’un pays pourrait ne pas l’être pour un pays voisin, et inversement.

Prochain rendez-vous : vendredi 29 janvier avec la définition des solutions qui pourraient potentiellement être mises en œuvre par les promoteurs de festivals directement ! Stay tuned 😊

Interview de Cédric « Vicken » Guillo !

Pour commencer, peux-tu s’il te plait te présenter en quelques mots ?

Je suis batteur depuis l’âge de 7 ans, j’enseigne la batterie depuis maintenant 8 ans, je joue à droite et à gauche dans divers groupes. J’ai joué dans plusieurs formations : j’ai démarré en 2007 avec un groupe de folk métal (NightCreepers) avec qui je suis resté une dizaine d’années. Puis j’ai eu pas mal d’autres projets, de différents styles, dont Miss Dalloway (grunge), Ave Tenebrae (black death progressif), Slaves To Metal (tribute Accept), Malemort (rock metal). 

On me souffle à l’oreillette que 6:33 aurait un nouveau batteur ? Cela te dit-il quelque chose ?

Oui effectivement tu es bien renseigné, c’est donc moi qui ai rejoint les rangs depuis peu et suis très content d’être à leurs côtés et de faire partie de ce groupe unique en son genre !

Comment s’est déroulé ton recrutement au sein du groupe ? Raconte-nous un peu s’il te plait ?

Ils m’ont contacté pour me proposer une place dans le groupe, j’ai dit oui tout de suite, je leur ai envoyé deux vidéos de moi jouant sur les deux morceaux qu’ils m’avaient imposés. 

Que penses tu pouvoir apporter à la musique de 6:33 en tant que batteur ?

Je pense que je pourrai leur apporter une autre dimension, un feeling différent, mon style de jeu. 

Que peux-tu nous dire sur les projets à venir de 6:33 ?

Nous allons tourner un clip sur un des morceaux qui figurent sur le nouvel album, commencer à répéter et programmer des lives dès que les circonstances sanitaires le permettront

En tant que musicien, quel est ton meilleur souvenir sur scène jusqu’à aujourd’hui et pourquoi ?

Je dois dire qu’il y en a plusieurs, mais quand même pour l’instant le meilleur souvenir reste celui du HELLFEST en 2018 avec Malemort, en ouverture sur la mainstage 2, le vendredi matin à 10h30. Parce que pour moi c’était quelque chose d’un niveau supérieur à ce que j’avais pu vivre en tant que musicien.

Que fais-tu lorsque tu ne joues pas avec 6:33 ?

Je partage ma passion en enseignant la batterie aux petits et grands. Je vais en concert, je geek, je fais du sport, je lis du Stephen King. 

Un dernier mot pour les fans de 6:33 ?

Merci pour le soutien, merci à tous ceux qui achètent des cd’s et des tee shirts, continuez à faire vivre la scène, la musique c’est la vie !

Événements sportifs et culturels : ça bouge au Danemark !

L’association danoise de musique live, « Dansk Live », a obtenu l’autorisation d’organiser une série d’expériences « live » en utilisant des tests rapides pour savoir si des événements à grande échelle peuvent avoir lieu en toute sécurité et sans distanciation sociale.

Organisée en collaboration avec l’Association de la Division Football, une série d’expériences en trois parties mettront à l’épreuve l’efficacité des tests rapides lors d’un match de football, d’un concert/conférence et d’un festival.

Les évènements footballistiques seront les premiers à être testés et l’expérience se déroulera au cours d’un match de la « 3F Superliga » sans distanciation sociale, avec pour objectif de tester 30.000 participants. Les participants seront testés à la fois avec un test antigène (test rapide) et un test PCR (test de laboratoire). L’entrée dans le stade dépendra du résultat négatif de ces tests. Un test PCR sera également réalisé six jours après le jour du déroulement du match afin de vérifier l’efficacité des tests rapides en l’absence de distanciation.

En ce qui concernent les concerts/conférences, le test aura lieu en salle, et sur la base du modèle qui aura servi à l’expérience réalisée pour le match de football, tandis que le test du festival se concentrera sur «une simulation de situations avec des participants qui se déplacent parmi le public ».

Esben Marcher, Secrétaire Général de « Dansk Live », espère que ces épreuves « test » ouvriront la voie vers une capacité accrue dans les festivals et dans les salles de concert cette année : « Nous avons travaillé dur pendant longtemps pour créer une base solide pour la mise en œuvre des festivals et concerts danois en 2021. Nous sommes convaincus que nous avons, avec l’Association de la Division Football, trouvé un modèle viable. Par conséquent, nous sommes très heureux d’avoir reçu un soutien scientifique afin de nous permettre de poursuivre nos plans et terminer le projet. Cela devrait nous conduire à un été de festivals très attendus, mais également à de nombreuses bonnes expériences de concerts à travers le pays en 2021. »

Lars Ramme Nielsen, responsable du tourisme à la Chambre de commerce danoise, déclare : « Si notre étude montre l’effet escompté, elle profitera à de nombreuses industries culturelles, y compris les grands événements sportifs, les concerts, le théâtre et les festivals, ainsi que les conférences et séminaires. Dans le même temps, cela contribuera à diffuser les tests au Danemark à des personnes qui n’auraient peut-être pas été testées sans ces évènements – en particulier les personnes asymptomatiques. »

Lars Østergaard, professeur et médecin en chef au Département des maladies infectieuses de l’hôpital universitaire d’Aarhus, qui contribue au projet, déclare : « Si les événements que nous préparons dans un certain nombre de stades s’avèrent probants, alors vous disposerez d’une base à partir de laquelle travailler. »

Une série d’expériences similaires soutenues par le gouvernement, baptisée « Back to Live », devrait avoir lieu aux Pays-Bas ce mois-ci (cf article suivant : Evénements culturels et sportifs : les Pays-Bas dans les starting-blocks ! – Keuf Metal Blog ), à la suite des événements pilotes de l’année dernière qui se sont déroulés en Allemagne et en Espagne.

Le « restart-19 » allemand a constaté que les spectacles vivants pouvaient avoir lieu en toute sécurité dans des «conditions spécifiques pendant une pandémie» et l’expérience espagnole Primacov (https://www.primaverasound.com/en/news/resultados-estudio-prima-cov) a révélé qu’un concert de musique live donné dans le cadre d’une série de mesures de sécurité n’était «pas associé à une augmentation des infections à Covid-19».

Source : Danish live industry to hold series of test events | IQ Magazine (iq-mag.net)

SOEN : interview exclusive de Martin Lopez !

Alors que SOEN s’apprête à sortir son nouvel album intitulé « Imperial », Martin Lopez, batteur et fondateur du groupe se livre au jeu des questions / réponses dans la suite de cet article. Bonne lecture !

Pour commencer, je voudrais te dire que je trouve votre nouvel album “Imperial ! De fait, je trouve qu’il porte très bien son nom ! C’est un album fabuleux, dans la lignée de votre précèdent opus, “Lotus”, qui de mon point de vue, amorçait une nouvelle ère pour SOEN. Nous sommes maintenant très loin de votre tout premier album qui se trouvait très influencé par la musique de TOOL. Désormais, je pense que SOEN s’est créé son propre univers, sa propre identité et son propre son, si singulier et immédiatement reconnaissable. Es-tu d’accord avec moi ?

Oui, je suis d’accord avec toi. Je pense que c’est arrivé depuis notre avant dernier album. Nos deux derniers albums nous ont donné une forte identité, ainsi qu’un son reconnaissable qui nous est propre. 

Avec ‘Imperial’, nous explorons cela davantage en profondeur.

Au sujet des textes de vos chansons, SOEN semble plus engagé, davantage concerné par les problèmes de société et les aberrations constatées de part et d’autre dans le Monde. Penses-tu que SOEN ait développé une conscience au fil des années et souhaite délibérément délivrer certains messages à travers ses chansons ?

La conscience a toujours été présente, je pense simplement que cette fois, les éléments qui nous entourent nous ont fait réaliser l’importance de mettre en lumière les problèmes que nous soulevons. Nous avons également pris conscience que notre musique pourrait nous aider à porter certains messages qui nous semblent devoir l’être, car nous sommes directement concernés en tant qu’êtres humains. 

Notre musique ne nous aurait pas sembler complète et honnête si nous n’avons pas adressé les sujets qui nous préoccupent le plus dans nos paroles.

Penses-tu que la crise sanitaire que nous traversons a eu un impact sur vos compositions, et sur vos textes bien entendu ?

Oui je pense, en raison de multiples facteurs. Musicalement, nous disposions de plus de temps libre, ce qui nous a notamment permis de travailler plus efficacement, au lieu de devoir casser notre rythme de travail pour partir en tournée. En termes d’écriture des paroles, nous avons également bénéficié de plus de temps pour observer les réactions de la société à cette crise sanitaire, et les messages reçus étaient parfois blancs, parfois noirs.

Par exemple, nous avons observé que certains pays comme l’Allemagne ont accueillis des personnes malades en provenance d’Italie, tel un acte de solidarité et d’entraide. Mais nous avons également pu observer que les politiciens ont utilisé la crise sanitaire et la culture de la peur autour de la mort pour manipuler les opinions, mais ont aussi utilisé ces arguments pour attaquer leurs opposants…ces messages étaient tristement clairs pour nous.

Au sujet de la scène, j’ai personnellement découvert SOEN au MetalDays Festival qui se déroule en Slovénie, en Juillet 2014. Depuis ce concert, j’ai eu la chance d’assister aux différents concerts donnés par le groupe lors de vos passages par Paris. Je trouve que désormais, sur scène, Joel est plus à l’aise que jamais, échange davantage avec le public. Comment expliquerais-tu cette évolution ?

Il se sent plus à l’aise avec son rôle de chanteur de SOEN et cela s’explique principalement par son implication dans la musique que nous créons

En 2014, il n’était pas autant impliqué qu’il l’est aujourd’hui dans le processus d’écritures de nos chansons. Il l’a été bien davantage pour nos 2-3 derniers albums, et cela se ressent. Notre musique actuelle reflète beaucoup plus sa personnalité, et cela lui donne la possibilité d’être bien plus à l’aise et d’être lui-même au lieu de jouer un rôle. 

Le groupe semble désormais installé dans une sorte de processus de renouvellement perpétuel. S’agit-il d’une volonté délibérée du groupe ?

Non, tous ces changements de line-up ne font pas partie d’un plan. C’est la vie, c’est tout, les gens ont leur famille et une multitude de choses à gérer… il se doivent de prioriser leurs activités. Faire partie intégrante de SOEN demande beaucoup, car nous prenons nos projets musicaux très au sérieux. Nous attendons donc de chaque membre qu’il donne son maximum et le meilleur de ce qu’il peut donner au groupe. Et cela peut être fatiguant à la longue, j’en ai bien conscience. Cela implique donc parfois que nos chemins se séparent, de façon à préserver nos liens d’amitié et de garder un bon souvenir tous les magnifiques moments que nous avons passés ensemble.  

Revenons à votre nouvel album “Imperial”. Pourrais-tu nous en dire un peu plus sur le processus d’écriture ? Comment fonctionnez-vous au sein de SOEN ?

Normalement, j’écris des tonnes de musique chez moi et, lorsque nous nous retrouvons avec Joel pour faire certains essais sur les parties vocales, Joel s’appuie sur ce que j’ai écrit pour ensuite donner une orientation à ce que l’on retrouvera ensuite sur l’album.

Ensuite, nous sommes rejoints par Lars qui nous aide à structurer nos compositions et ajoute sa touche personnelle à la musique.

Lorsque nous avons suffisamment d’idées pour réaliser un album complet, on envoie les fichiers à Cody et Oleskii de façon à ce qu’ils puissant s’immerger totalement dans nos compositions afin d’améliorer les parties de basse et de guitare en ajoutant leur propre.

Enfin, il nous faut travailler et travailler si durement, chaque détail doit être parfait, la fluidité doit être parfait également et chaque partie doit avoir du sens.

A propos de votre collaboration avec Kane Churko, qu’a-t-il apporté à votre musique sur l’album ?

Kane nous a beaucoup aide en se concentrant sur les chansons, notamment en supprimant tout ce qui aurait pu interférer sur les émotions générées par nos chansons. Il est super bon dans ce domaine, les chansons et les messages doivent primer, et s’il y a des améliorations possibles à apporter, notamment sur le groove de la batterie et l’efficacité de la basse, alors il améliore tout cela. 

C’est très appréciable d’avoir une personne qui apporte un regard extérieur à ce que tu as produit. Car en tant que musicien, tu restes souvent attaché à des détails simplement parce que tu les aimes, mais au final, ils ne rendent pas toujours service aux émotions qui se dégagent d’une chanson. Il a donc joué un rôle très important sur ce plan.

“Imperial” sera disponible le 29 janvier prochain. A quoi peut-on s’attendre de la part de SOEN dans les prochains mois pour défendre ce nouvel album ?

Nous espérons pouvoir partir en tournée pour défendre l’album sur scène, nous avons une tournée européenne prévue en Avril à cet effet. Mais, comme nous ne contrôlons absolument la situation du moment, nous ne pouvons qu’espérer à ce stade, en restant positif et en gardant Espoir pour le meilleur.

Souhaites-tu ajouter quelque chose à l’attention de vos fans français ?

Je souhaiterais remercier notre public français pour son soutien au fil du temps. C’est toujours un réel plaisir de vous rendre visite, vous qui vivez dans un si beau pays. J’espère que nous serons tous réunis le plus rapidement possible !

Le Festival 666 dévoile son affiche !

Toute l’équipe du Festival 666 est fière de vous présenter l’affiche officielle 2021 !

L’équipe du Festival 666 a fait tout son possible pour reproduire l’affiche de l’édition 2020 qui n’a pu avoir lieu, en y ajoutant quelques nouveautés, dont la plus notable reste l’ajout d’une 3eme journée avec son lot de nouveaux artistes !

La billetterie en ligne ouvrira très bientôt ; restez connectés \m/

Joyeux Noël à tous !

Evénements culturels et sportifs : les Pays-Bas dans les starting-blocks !

D’où viendra notre salut et la reprise des concerts en Europe ? Peut-être bien des Pays-Bas où chercheurs, scientifiques, acteurs de l’industrie évènementielle, sans oublier les ministères de la Santé, du Bien-Être et des Sports, se mobilisent pour faire redémarrer les évènements et spectacles vivants !

‘Fiedlab Events’ a accepté de répondre à quelques questions et de donner de la visibilité sur les événements à venir.

Combien de temps cela a-t-il pris pour mettre en place un programme tel que ‘Fieldlab Events’ ? En résumé, quand avez-vous démarré et où en êtes-vous aujourd’hui ?

En mars, à la suite du premier confinement que les Pays-Bas aient connu, nous nous sommes réunis avec diverses parties. En juillet, les événements de ‘Fieldlab’ ont officiellement commencé. ‘Fieldlab Events’ est une initiative conjointe du secteur événementiel, réunie dans le VentPlatform, l’Alliance of Event Builders et le Gouvernement. Son objectif principal est de reconduire l’industrie événementielle à la normale. Elle a été cofondée avec des scientifiques et des institutions du savoir, et les acteurs les plus innovants des Pays-Bas comme les ‘Top Sector Creative Industry and Life’, ‘Sciences & Health’ et CLICKNL (CLICKNL – The Dutch Creative Industries knowledge and innovation network). Le programme est soutenu par les Ministères de la Santé, du Bien-Être et du Sport, OCW, EZK et JenV. Les évènements développés par ‘Fieldlab Events’ visent à rassembler et à recueillir les connaissances nécessaires à la production d’évènements publics en période de crise sanitaire. A partir des résultats issus de la recherche, nous travaillons à proposer des évènements responsables et sécurisés, qui permettront d’accueillir un nombre de visiteurs accru, à l’instar des évènements que nous avons pu connaitre avant le début de cette crise.

Je comprends que des tests « grandeur nature » vont être réalisés aux Pays-Bas à partir du mois prochain. Pouvez-vous nous en dire davantage à propos de ces tests qui doivent démarrer en janvier 2021 ?

‘Back to Live’ est le cadre dans lequel les événements pilotes sont organisés. Il existe plusieurs types d’événements. Les visiteurs de ces événements s’auto-déclarent disposés à respecter un certain nombre de conditions (dès l’achat du billet ou se rendant sur le lieu de l’événement). Il s’agit notamment de soumettre un test Corona négatif, de remplir une déclaration de santé dans les 24 heures qui précédent la tenue de l’évènement, participer à une prise de température ou à un test rapide à l’entrée de l’évènement, sur demande. Enfin, il s’agira également d’éviter tout contact avec des personnes vulnérables dans les deux semaines qui suivront l’événement pilote. 

Concrètement, ‘Fieldlab Events’ peut désormais annoncer les pilotes suivants : un spectacle de Guido Weijers au Beatrix Thearter à Utrecht (Beatrix Theater | Visit Utrecht (visit-utrecht.com) qui a une capacité d’accueil de 1500 personnes, une conférence d’affaires également au Beatrix Theater, et deux matchs de football avec deux clubs différents : le N.E.C. et le Almere City FC (matchs à domicile). Les dates exactes de ces évènements seront annoncées très bientôt.

Au cours de ces événements, ‘Fieldlab Events’ participera aux travaux de recherche visant à collecter des données et la connaissance nécessaire à la gestion des événements en période de crise sanitaire.

Nous avons désormais l’autorisation de produire 4 événements pilotes, et nous souhaitons également organiser des concerts et des festivals au Ziggo Dome (capacité d’accueil de 17000 personnes Ziggo Dome — Wikipédia (wikipedia.org) où se déroulent notamment les festivals Lowlands et Defqon, et cela, dès que possible !

Envisagez-vous collaborer avec d’autres pays d’Europe, ou de travailler avec d’autres partenaires se situant en Europe ?

Nous nous concentrons en premier lieu sur les Pays-Bas, mais nous savons que nos découvertes sont suivies de très près, de la même façon que nous nous intéressons à ce qui se passe autour de nous à l’étranger. Nous n’avons pas encore de coopération concrète prévue pour le moment en dehors des Pays-Bas.

Site web de ‘Fieldlab events’ (version anglaise) : Fieldlab English – Fieldlab Evenementen

SOEN – nouvelle vidéo !

Issue de leur prochain album à paraître fin janvier, le bien nommé ‘Imperial’, SOEN nous gratifie d’une nouvelle vidéo pour le titre ‘Monarch’ !

« Imperial », nouvel album produit par Iñaki Marconi (Leprous, Carcass…) et mixé par Kane Churko (Ozzy Osbourne, In This Moment, FFDP… ), sortira le 29 janvier !

Précommandes ici : https://smarturl.it/SOENIMPERIAL

Toujours aussi provoquant, le groupe suédois projette son prog metal dans une dimension aussi majestueuse que torturée…

L’auditeur n’en ressortira pas indemne..

SOEN:
Joel Ekelöf
– chant,
Martin Lopez – batterie,
Lars Enok Åhlund – claviers et guitare, Oleksii “Zlatoyar” Kobel – basse,
Cody Ford – lead guitar

Retrouvez SOEN bientôt en interview exclusive sur Keufmetal.com !